Un emplacement de rêve, véritable paradis des familles

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Parc Falaise - Face intérieure du dépliant promotionnel

Le coup d’envoi d’une urbanisation rapide

Le quartier du Parc Falaise a été construit à partir de 1948, dans une zone agricole qui a rapidement été urbanisée dans les trois décennies qui ont suivi. Les rues résidentielles s'articulent autour du petit parc municipal du même nom, d'un centre de loisirs (maintenant reconverti en logements) et d'un promontoire rocheux appelé « Cap au Diable ». Leur tracé sinueux, qui met en valeur la végétation abondante (mais peu présente au début, comme vous le constaterez sur les photos) est directement inspiré du paysagisme britannique (voir aussi la rue du Parc-Thornhill, dans le même genre).

Créé à l'initiative d'Eugène Chalifour, conseiller municipal et homme d'affaires de Sillery, le Parc Falaise met à profit les dernières tendances en matière d'architecture résidentielle et d'aménagement urbain, privilégiant le bungalow comme modèle d'habitation, la création d'espaces verts ainsi qu'une disposition qui favorise la vie communautaire. [1]

Au nord, le quartier est délimité par le chemin St-Louis; à l'est, par la côte à Gignac et l'ancien village ouvrier de Nolansville; au sud, par la falaise elle-même et à l'ouest, par l'avenue du Verger (ancienne limite de Sainte-Foy).

La nature à portée de main

Le dépliant publicitaire de l'époque décrit ce développement domiciliaire comme un « paradis des familles », mettant en valeur la proximité du fleuve et d'une plage de sable fin: « une maison de ville et votre problème de vacances résolu du même coup» ! Bien entendu, le parachèvement du boulevard Champlain, au milieu des années 1970, a complètement coupé l'accès des résidents au fleuve alors que la plage n'est plus qu'un souvenir... La transformation récente de cette autoroute en « promenade Samuel-de-Champlain » vient toutefois réparer certains pots cassés. Prenez note que les documents ci-joints ont été restaurés numériquement, vu le piètre état du dépliant original. Ils doivent être convertis au format CMYK si vous désirez les imprimer.


[1] Source: Ville de Québec, Service de toponymie.